lundi, août 15, 2005

Eyes

Je marche lentement, à pas comptés.
La brise frôle délicatement mon visage.
Le vie grouille, à proximité.
Je croise des yeux, leurs yeux.

Yeux tristes, émerveillés,
yeux disraits. yeux fatigués,
d'avoir vu tant de choses passer,
tant de choses passées.

Des coeurs emplis d'histoires
Je m'imagine dans leur mémoire
Farfouillant images délaissées
souvenirs des temps passés

Je marche lentement, à pas comptés.
La brise frôle délicatement mon visage.
La ville grouille, à proximité.
Je ferme les yeux, mes yeux.

2 Comments:

Blogger DERVENN a dit...

LES MAUX D'AUTRUI
" Le moraliste, c'est la rochefoucault, je crois qui a ecrit:"nous avons toujours assez de force pour supporter les maux d'autrui" a dit surement quelque chose de vrai. mais ce n'est qu'a moitié vrai. Ce qui est plus beau a remarquer c'est que nous avons toujours assez de force pour supporter nos propres maux.
Pourtant celui qui pense a son passé a son avenir ne peut etre heureux tout a fait[...] des qu'on porte , en inquiétude, le poid de soi, tout chemin est rude.
En somme il ne faudrait point penser a soi.
Le plaisant c'est que ce sont les autres qui me ramenent a moi par leur discours sur eux memes. [...]
Nous ne sommes egoistes qu'en société, par le choc des individus, par la reponse de l'un et de l'autre, reponse de la bouche, reponse des yeux, reponse du coeur , fraternel. Une plainte dechaine mille plaintes, une peur dechaine millle peurs. CE sont des choses auxquelles l'amitié devrait penser. On nommerait trop vite egoiste l'homme sensible qui cherche la solitude par precaution contre les messages humains, Il n'est pas d'un coeur sec de supporter difficilement l'inquètude, la tristesse, la souffrance peinte sur un visage ami. Et l'on doute si ceux qui font volontiers societe avec le malheur ont plus d'attention a leur propres maux ou plus de courage, ou plus d'indifference. Ce moralite ne fut que malin .
LES MAUX D'AUTRUI SONT LOURDS A PORTER."
23 mars 1910 Alain "propos sur le bonheur"

J'espere avoir compris ton texte et ne pas me fourvoyer dans un devellopement scabreu et inaproprié.
Ne regarde pas tout ce qui se passe autours de toi, vis sans te retourner ton bonheur est la clef.
merci d'etre passée.

16 août 2005 à 05 h 12  
Blogger Hypérion a dit...

L'œil résiste à une analyse séparée. Prenez conscience que les yeux sont en fait deux globes mous qui flottent dans l'os.

Les impressions me voient.

Demandez à quiconque quel sens il préserverait par-dessus tout autre. La grande majorité répondrait la vue, abdiquant un million d'yeux à l'intérieur du corps en faveur de deux yeux dans le crâne. Aveugles, nous pourrions vivre et peut-être trouver la sagesse. Sans le toucher, nous deviendrions des blocs de bois.

L'oeil est une bouche avide
qui se nourrit du monde.

Architecte de mondes-images
en concurrence avec le réel.

Il y a des planètes jumelles
dans le crâne.

L'œil est dieu. Et il est le monde,
car il a son propre équateur .

Jim Morrison, extrait de la revue The EYE

Cee cher Jim, plutot que d'accorder une enième interview, envoya ce texte de son cru a la revue The EYE.

J'adore ce texte. Il pose des points de vue sur la vision, sa raison d'etre, sa tyrannie, sa beauté.

Je ne vaux pas être glauque, juste apporter une légère contribution à ce poème.

continue de pratiquer le stylet virtuel accoucheur de prose et vers.

Kevin

17 août 2005 à 10 h 26  

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