mercredi, juillet 18, 2007

Poésie de bord de mer

Homme vêtu de noir
sur la longue berge
où les vagues viennent choir,
ton reflet m'immerge.



Je t'observe intriguée.
Serais-tu berger de moutons de mer?
Ou fleuriste d'algues marines?



Homme vêtu de noir
à la longue silhouette
tu observes le fleuve
et pointes au loin les rochers.



Je t'observe intriguée
Serais-tu contrôleur de marées?
Ou celui insufflant le rythme au chant des goélands?




Inerte et dans le sable bien ancré
tel le bateau anciennement échoué
Tu regardes trembler les vagues.
Et moi je tremble de te regarder.

mercredi, juillet 04, 2007

juste pour le plaisir de partager

Un petit texte qui me fait toujours sourire. Trouvez l'erreur!

Ce que certains pensent de notre profession:

«En tout cas, moi, j'en ai ma claque de ces enseignants surpayés! Leur salaire gonflé ne fait qu'augmenter nos taxes et ils ne travaillent que 9 ou 10 mois par année! Il est grand temps qu'on remette les pendules à l'heure et qu'on les paie pour le vrai travail qu'ils font: garder des enfants!
On peut faire garder nos enfants pour moins que le salaire minimum. Oui! Voilà ce que je paierais les enseignants: 3$ l'heure et seulement pour les heures travaillées, sans tenir compte du ridicule temps de préparation.
Cela leur donnerait 15$ par jour. Chaque parent devrait payer 15$ par jour pour faire garder son enfant! Combien d'enfants y a-t-il dans chaque classe? ...bof, disons 25. Bon. Alors ça leur fait 15$ x 25 = 375$ par jour. Aaaah mais rappelez-vous qu'ils ne travaillent que 180 jours par année! Pas question de les rémunérer pour leurs vacances!
Ce qui nous fait...attendez...mgn mgn mgn 375$ x 180 = 67 500.00$ Wooooh...un instant...il doit y avoir quelque chose avec ma calculatrice...
Et qu'en est-il des ces enseignants spécialisés ou ceux qui ont une maîtrise? Pour être juste, on pourrait au moins leur donner le salaire minimum, ce qui ferait 6$ multiplié par 25 enfants, fois 180 jours = 135 000.00$ par année. Attendez une minute. Il doit sûrement y avoir une erreur.»
Évidemment, qu'il y en a une, n'est-ce pas?