Sur le chemin
Après-midi de mai.
Le soleil irradit de ses rayons.
Les corps se réconfortent
enrobés et exubérants.
Paisible et protubérante,
l'enveloppe pâle
paralysée par la pudeur,
de pureté se putréfie.
La chair épaisse
se laisse sécher.
De leur graisse,
les tissus s'essorent.
Si charnue elle était
elle devient rachitique.
Diaphane charogne
sur le bord du chemin.
3 Comments:
Très beau texte et syntaxe parfaitement maitrisé! :-)A très bientôt! Chris
hum hum
tout ceci me fait penser à de la "biologie poétique" héhé
bravo à toi ...
Très beau texte que je découvre en passant dans ton petit monde.
J'aime beaucoup ton blog.
Bien amicalement
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