lundi, mai 12, 2008

Sur le chemin

Après-midi de mai.
Le soleil irradit de ses rayons.
Les corps se réconfortent
enrobés et exubérants.

Paisible et protubérante,
l'enveloppe pâle
paralysée par la pudeur,
de pureté se putréfie.

La chair épaisse
se laisse sécher.
De leur graisse,
les tissus s'essorent.

Si charnue elle était
elle devient rachitique.
Diaphane charogne
sur le bord du chemin.

3 Comments:

Anonymous Anonyme a dit...

Très beau texte et syntaxe parfaitement maitrisé! :-)A très bientôt! Chris

24 mai 2008 à 06 h 09  
Anonymous Anonyme a dit...

hum hum

tout ceci me fait penser à de la "biologie poétique" héhé

bravo à toi ...

25 mai 2008 à 17 h 04  
Blogger Mister a dit...

Très beau texte que je découvre en passant dans ton petit monde.
J'aime beaucoup ton blog.
Bien amicalement

26 mai 2008 à 06 h 32  

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