coeur d'ange

Infini d'étoiles perdues dans une passion, un coeur: le mien. Les mots tout aussi perdus dans ma tête s'entrechoquent et se frôlent doucement, ardemment. Mes doigts se meurent. Ils sont froids. Froids de n'avoir que faire de tous ces mots. Mots d'un jour. Extase de maux. Que de maux! Quand s'enfuiront-ils tous? Que mes ailes se déploient enfin. Douleurs qui caressent notre monde. Les gens ont mal de tous ces mots. Les mots auront-ils l'audace de se lancer dans cet univers tourmenté? Aussi affligé que ce pauvre corps. Quart d'un être ravagé par l'amertume, car jamais musique aussi funèbre n'aurait admis une telle demie. Saut d'un ange. Le vent frappant violemment ce visage , le fouettant avec adulation. Comment si doux visage oserait défier la rudesse de ce vent. Ne serait-ce supplice? Perversité de l'air. L'air de cette chanson divinement chanté par la forte brise se glissant avec plaisir et délectation entre le plumage pur de ce chérubin. Péché. Jouissance. Tourments. Jouissance. Le souffle impur de ce monde aura insufflé à l'ange tous ses maux. Les mots sont donc perdus maintenant et mes doigts se meurent. La plume cueillie ce tantôt pour écrire ce mal, mon mal, n'est plus. Cette plume parfaite je l'ai vue tomber. Tomber parmis gouttes de pluie. Pluie de larmes. Larmes d'un ange déchu tombé d'un infini d'étoiles couleur passion.